Guinea's military ruler Captain Moussa Dadis Camara aide Captain Jean Claude Pivi known as Coplan attends on October 2, 2009 at the Martyrs Square of Conakry during ceremonies marking he 51st anniversary of independence days. Guinea's ruling junta appointed an independent commission on October 7, 2009 to investigate a crackdown on opposition protestors last month believed to have left more than 150 dead. United Nations officials and human rights groups say more than 150 people were killed on September 28 when Guinean troops opened fire on an unarmed crowd gathered in a stadium in the capital Conakry to protest against Camara's rule. AFP PHOTO / SEYLLOU

Ce mardi 29 novembre 2022, les débats se sont poursuivis dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. C’est toujours l’accusé Toumba Diakité, ministre chargé de la sécurité présidentielle  au moment des faits qui est à la barre.

Selon lui, le département qu’il gérait était dépourvu de portefeuille ministériel mais qui était directement rattaché à la présidence de la République.

«J’étais effectivement ministre de la sécurité présidentielle, mais j’étais un ministre sans portefeuille ministériel »,a-t-il déclaré.

Claude Pivi précise qu’il était toutefois celui qui coordonnait la sécurité du président de Moussa Dadis pendant ses déplacements.

L’accusé qui dit ignorer tout des tragiques événements du stade de Conakry, a sollicité du tribunal sa mise en liberté.

« Je demande au tribunal de m’accorder la liberté, parce que je ne suis pour rien dans cette affaire ».

Il sollicite dans la même lancée, une confrontation avec ses accusateurs pour la manifestation de la vérité.

« Je suis très pressé de savoir les preuves contre moi et je demande la confrontation avec ceux qui m’accusent »,a-t-il demandé.

Daouda Yansané