Une bousculade avait notamment fait 2.300 mors en 2015, mais aucun incident majeur n’a été signalé depuis.
Des hélicoptères ainsi que des drones dotés d’intelligence artificielle ont été déployés pour surveiller le flux de pèlerins vers Mina, ont indiqué les autorités.
Des bus autonomes, utilisant la même technologie et pouvant transporter jusqu’à 11 passagers, ont également été mis en service.
– « Épuisés » –
Les températures élevées dans l’une des régions les plus chaudes du monde représentent toutefois l’un des principaux risques pour les pèlerins.
Selon les organisateurs, quatre hôpitaux et 26 centres de soins ont été installés à Mina.
Pour « éviter les insolations », le ministère saoudien de la Santé a recommandé l’utilisation d’ombrelles durant les rituels, appelant les personnes à risque à rester à l’intérieur à la mi-journée.
Habiba, une Marocaine qui effectuait le hajj avec son mari, a été prise en charge après un malaise causé par la chaleur.
« Le climat est très chaud ici par rapport au Maroc, et nous nous sentons épuisés », a déclaré son mari, Rahim Abdennacer, un homme d’affaires de 62 ans, en lui versant de l’eau sur la tête près de la Grande Mosquée de La Mecque.
Après la nuit à Mina, les pèlerins passeront plusieurs heures mardi à prier et réciter le Coran sur le mont Arafat, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon.
Mercredi, ils procèderont à la lapidation symbolique de Satan, en jetant des pierres sur des lieux symbolisant le diable, avant de retourner à La Mecque pour une dernière circumambulation de la Kaaba.
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