Après des débats houleux et intenses entre les différentes  parties au procès sur l’opportunité ou non d’effectuer un transport judiciaire sur les lieux de l’attaque contre la résidence privée du chef de l’Etat, la cour a finalement ordonné le transport judiciaire sur les lieux.
Les accusés Alpha Oumar Diallo, connu sous le nom de AOB et Jean Guilavogui étaient de la partie. Il était question pour la cour de déterminer la position du commandant  AOB et de  Jean Guilavogui  sur le terrain. Pour rappel, il faut dire que ces deux accusés avaient reconnus lors de leur interrogatoire avoir été sur les lieux sous la contrainte.
Et pour commencer, la cour, les différentes parties au procès  accompagné d’une équipe multimédia  ont fait plusieurs mouvements  entre les rails sur la T1 et le domicile privé du chef de l’Etat.
Interroger sur sa position, AOB dira qu’il a garé sa voiture de l’autre coté de la route à au moins 50 m de la barrière de la garde présidentielle.
 L’élément de la garde présidentielle qu’il avait appelé pour lui demander de quitter les lieux au motif que les gens qui sont garés dans des Pick-up sont venus pour les attaqué a soutenu la version contraire du commandant AOB. L’adjudant-chef Fodé Abas Soumah dira que AOB est venu garer au niveau de la barrière principale de la sentinelle pour l’appeler. Il est venu et ils se sont rencontrés au beau milieu de la barrière pour mettre sa main sur son cou et lui demander de quitter.
Les avocats des deux parties sont allés chacun en ce qui leur concerne à ses arguments. Et le président de la cour Fodé Bangoura a estimé qu’ils n’ont pas effectué le transport judiciaire pour faire des débats de fonds mais juste pour constater les positions de AOB et de Jean Guilavogui.
Pour ce qui est du cas de Jean Guilavogui, l’accusé a refusé de parler en français en soutenant qu’il ne comprend aucune langue. Le président de la cour a ordonné à ce qu’on l’embarque dans la voiture.
Les débats se poursuivront demain et  l’on s’achemine désormais vers les plaidoiries et les réquisitions. Et c’est tant mieux.
Il appartiendra  désormais à la cour de séparer le bon grain de l’ivraie.
 
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