Ce 2 mai était vendredi et comme tous les vendredis saints, les fidèles musulmans ont eu droit à  des sermons dans des mosquées. Ces prêches religieux inspirés des pratiques quotidiennes des citoyens dans la cité.

 

Ce vendredi n’est pas comme les autres puisque les imams dans leur prêche ont été bien inspiré, rapporte de nombreux fidèles musulmans qui ont assisté à  des prières. Dans les mosquées, rapporte nos sources, les imams dans l’ensemble ont développé la notion de patriotisme. Actualité oblige, les religieux ont été bien inspiré en tirant de ce thème central  de patriotisme le sous thème de corruption. En  développant le phénomène de corruption qui gangrène le pays du président Condé, nombreux sinon tous les fidèles musulmans ont trouvé leur compte. Selon  un musulman, l’imam de Gbessia Kondeboumdji par exemple  a indiqué que si un agent de l’Etat vole cent GNF aux caisses du contribuable guinéen, il va payer chez Dieu  cent GNF à  tous les guinéens pris individuellement.Actualité oblige. Il y a aussi la fièvre hémorragique Ebola qui s’est invitée dans les prêches des hommes religieux. Quelque soit le problème ou votre bord politique indique un  autre imam, il n’est pas bien de « gâter » le nom de la Guinée pour décourager les investisseurs et la destination Guinée qui ne serait  pas fréquentable au motif qu’il y a la maladie qui sévit au pays du président Alpha Condé même si le président est votre ennemis.
A en croire aux témoignages recueillis, d’autres imams ont parlé aussi  de l’amour qui doit animer tous les guinéens les uns envers les autres tout en soutenant que la Guinée appartient à  tous les guinéens sans exclusive et que pour rien au monde, une poignée de guinéen ne doit s’accaparer des biens du pays au profil de soi-même avec sa position privilégié  ou au profil de sa communauté ou de son groupe ethnique. Un clin d’œil fait sans doute à  la gouvernance Alpha Condé avec un certain Dr Mohamed Diané, directeur de cabinet à la présidence de la république qui est le maitre à penser du système clanique et régionaliste. Avec pour conséquence, la marginalisation d’une franche importante de guinéen dans la gestion des affaires publiques au profil des maninkas.
Les religieux ont aussi parlé des journalistes qui pour la circonstance doivent se rapprocher de la vérité dans le traitement de l’information, selon les imams.
En tout cas dans l’ensemble, les religieux estiment que chacun rendra compte de son travail et de  la gestion de la parcelle de responsabilité qu’il a eu à assumer dans ce  monde ici bas

Mohamed Soumah