Les routes guinéennes continuent de faire des victimes. Vendredi sur la route de Tanènè, préfecture de Dubreka, plus précisément à Tayiré, district de Kangoléa, un grave accident de la circulation a été enregistré.
Le bilan sur place a été de 7 morts et la 8è personne a succombé à ses blessures plus tard. Il y a eu aussi deux blessés graves. Toutefois, par miracle, un bébé de 11 mois est sorti indemne de l’accident.
Selon le correspondant de l’agence guinéenne de presse pour la radio nationale qui rapporte la nouvelle, c’est une voiture roulant à vive allure en partance de Tanènè Bouramayah qui a percuté une land Crusser PRADO.
Selon les premiers constats de la gendarmerie, l’excès de vitesse et l’imprudence du chauffeur de la land Crusser PRADO serait à l’origine du drame.
A propos de ces accidents qui endeuillent les familles en cette période de grande pluie, il faut dire que les routes guinéennes sont en situation de dégradation très poussée et provoque assez d’accident de la circulation.
Les autorités guinéennes attendent le plus souvent le début des grandes pluies pour débloquer des fonds dans le cadre de la réalisation et du ré-profilage des routes.
A ce niveau, il faut dire que c’est le ciment, les graviers et le sable qui sont utilisés comme matière première pour réaliser les routes en Guinée. Ce qui fait que dans la capitale Conakry,les routes réalisées au mois de mai-juin sont aussitôt dégradées au mois de juillet. Et il faudra attendre la prochaine saison des pluies pour voir l’Etat débloqué des milliards de GNF pour refaire les mêmes routes. Une histoire de business très lucratif qui rapporte gros aux responsables du ministère des Travaux Publics. En tout cas, ils sont nombreux les guinéens qui se demandent pourquoi, les autorités attendent toujours les grandes pluies pour mettre du goudron sur les routes.
Selon des spécialistes, la qualité du goudron et le matériel utilisé par les autorités ne font pas bon ménage avec les grandes pluies.
Almamy Kalla CONTE
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