Dans la commune de Matoto, des ordures  qui dégagent des odeurs nauséabondes ont fini par rendre la vie difficile aux citoyens de cette commune qui est de loin la plus grande des cinq communes de Conakry.

De l’aviation militaire à Yimbayah au niveau du petit marché en passé par le marché forestier situé non loin de la base militaire, le grand marché de Matoto, le dépotoir provisoire du quartier Dabompa, excusez du peu la liste des  lieux qui abritent des immondices est longue.
Dans tout ça, le gouverneur de la ville de Conakry, Soriba Sorel Camara et le président de la délégation spéciale de Matoto, Mohamed Koumandian Kéita se livrent une guerre lâche. Ce dernier étant soutenu par le Ministre d’Etat, Ministre directeur de cabinet à la présidence de la République, Dr Mohamed Diané.
A propos du grand marché de Matoto ce matin, tous les passants en partance pour le centre ville sont témoin d’une chose. Arrivée au niveau de ce marché, les passagers sont obligés de prendre leur nez pour éviter de respirer les odeurs nauséabondes que les ordures dégagent. Ces ordures sont venus jusqu’au niveau de la route. Ce qui a d’ailleurs fini par créer des embouteillages monstres.
Bien que le gouvernorat de la ville de Conakry ait mis des sommes colosales à la disposition du président de la délégation spéciale de Matoto, Mohamed Koumandian Kéita pour rendre sa commune propre, rien n y fait. Les ordures s’entassent partout. A  Dabompa, le dépotoir provisoire est devenu une véritable poudrière pour le commissariat central de la localité, le marché du coin et les habitants.
Pourtant, les différends marchés de Matoto surtout le marché central payent beaucoup d’argent par jour pour les frais de nettoyage et d’entretien. L’argent est perçu par le président de la délégation spéciale de Matoto, Mohamed Koumandian Kéita à travers ses services déconcentrés. Où va donc l’argent collecté au niveau des femmes ?
Sur la question, seul Mohamed Koumandian Kéita pourra repondre. En attendant, les ordures avec des odeurs nauséabondes restent maitres des lieux au grand dame des citoyens.
Naby Camara