Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’organisation des élections communales et communautaires n’est pas pour demain. Tant les divergences entre les acteurs, des incohérences et autres mauvaises volonté sautent aux yeux.

Le document final qui devrait être paraphé vendredi entre l’opposition parlementaire et le pouvoir n’a pas été signé et pour cause. Les points d’accords ne figuraient pas sur le tableau du document final. Le renvoi de la société Wamark et son partenaire guinéen Sabary technology a été ignoré par le pouvoir. Et comme si cela ne suffisait pas, la CENI, demande ce samedi 224 milliards de GNF pour organiser les élections communales et communautaires. Les partenaires financiers affirment n’avoir pas dans leur agenda le financement des communales et communautaires. Les caisses de l’Etat sont à sec.  Les investisseurs fuient la fièvre hémorragique Ebola et la Guinée. Ce n’est pas tout car la CENI  censée être neutre renvoi la patate chaude sur les contraintes et difficultés de l’institution. Et tout porte à croire que la CENI n’est pas maitre des yeux mais reçois plutôt des instructions pour amadouer le peuple.
Le président Alpha Conde, non plus n’est pas pressé. Il ne fait jamais cas de l’organisation de ces élections encore moins de la présidentielle a la date indiquée en 2015. L’ancien opposant historique prend son temps et cherche selon de nombreux observateurs des résultats tangibles. Une fois rassuré, les élections auront finalement lieu. Raison pour la quelle, il est presque partout. Même pour inaugurer une maison des jeunes, c’est Alpha Conde qui est à la première loge.
 Son Premier Ministre et les autres Ministres de la République assistent impuissamment à la démarche de leur tout Puissant président. Comme pour dire que l’organisation de la présidentielle de 2015 n’est pas pour demain.

Ousmane Cissé