Ils sont poursuivis par les organisations de défense des Droits de l’Homme pour racisme, ethnocentrisme, régionalisme, crime et délit dans l’exercice de leurs fonctions. Le Commandant Sékou Resco Camara, ancien gouverneur de la ville de Conakry et le général Nouhou Thiam, ancien chef d’Etat-major général des armées étaient devant le tribunal correctionnel de Dixinn.
Rappel des faits : le cortège du Général Sékouba Konaté a été attaqué par des pièrres à Hamdallaye, un quartier chaud de la haute banlieue de Conakry. L’armée fu alors déployée sur les lieux pour procéder à des arrestations musclées. Les organisations de défense des droits de l’homme ont alors parlé des cas de torture sur la base ethnique à l’escadron mobile numéro2 de Hamdallaye.
L’ancien Gouverneur de la ville de Conakry, commandant Sékou Resco Camara a nié les faits mis à sa charges, arguant que c’est l’ancien aide de camp du Général Sékouba Konaté, Aboubacar Sidiki Camara dit De Galle, décédé il y a deux ans d’en etre l’instigateur de la répression sur les jeunes du quartier Hamdallaye en haute banlieue de Conakry en 2010 sous la transition du général Konaté.
Le Général Nouhou Thiam, ancien chef d’Etat-major général des armées au moment des faits est aussi poursuivi pour les mêmes motifs.

L’avocat de Resco, Me Mohamed Traoré  sur la photo a plaidé pour la relaxe arguant que le délit n’était pas constitué à l’égard de son client.
Ce qui n’était pas l’avis des avocats des victimes pour parlent de l’utilisation disproportionnée de la force sur des populations civile et abus d’autorité.

L’audience a été finalement renvoyée au 25 juin 2018 par le juge Mangadouba Sow.

Almamy Kalla CONTE
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