A la tribune des Nations Unies à l’Onu, le président américain Joe Biden a assuré mardi que son pays continuera de défendre la démocratie, fustigeant les putschs en Afrique et ailleurs dans le monde. Il a soutenu que les États-Unis sont du côté de la Cedeao, de l’Union africaine et d’autres organisations qui « appuient le droit constitutionnel ».

 

« (…) Les présidents élus ont été destitués, renversés dans différents pays d’Afrique et ailleurs. Or, la démocratie est importante aujourd’hui plus que jamais. Nous sommes du côté de la CEDEAO, de l’Union Africaine et d’autres organisations internationales qui appuient le droit constitutionnel. Nous n’allons pas battre en retraite face à nos valeurs, nous défendrons la démocratie, notre meilleur outil pour relever le défi auquel nous faisons face de par le monde », a dit le 46è dirigeant des États-Unis.

Cette sortie du président des Etats-Unis jette une pierre dans le jardin des présidents de la junte en Guinée, au Mali, au Burkina et au Gabon. Peut-on espérer d’une prise de conscience générale après cette assemblée dans les pays en transition ?

Le temps s’appelle juge.

Alkhaly Condé pour Guineelive.com